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Découvrez la sélection des auteurs pour l’année 2016-2017 !

Interbibly poursuit cette année l’organisation de rencontres d’auteurs avec les lycéens !

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Voici les auteurs invités cette année et la liste des ouvrages qu’ils présenteront :

  • Laura Alcoba, Le Bleu des abeilles, Gallimard, 2015, 6,50 €
  • Fanny Chiarello, Dans son propre rôle, Points, 6,90 €, ou Une faiblesse de Carlotta Delmont, Points, 6,30 €
  • Kéthévane Davrichewy, Les Séparées, 10-18, 6,60 €
  • François Garde, Ce qu’il advint du sauvage blanc, Gallimard, 2015, 9,60 €
  • Hubert Haddad, Opium poppy, Gallimard, 2013, 6,50 €
  • Léo Henry, Le Casse du continuum, Folio SF Gallimard, 7,70 €
  • Anne Mulpas, La Fille du papillon, Le Livre de poche jeunesse, 2016, 6,90 €
  • Fred Paronuzzi, Mon père est américain, Thierry Magnier, 2012, 9,30 €
  • Lydie Salvayre, Pas pleurer, Points, 2015, 7,30 €

Télécharger le dossier de candidature pour participer aux rencontres

 
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Publié par le 20 septembre 2016 dans Présentation du projet

 

Trois jours à Colbert (et deux heures de rencontre)

Le lycée Colbert a eu le plaisir d’accueillir Anne Plantagenet pour une journée de rencontre et d’échanges. Deux classes ont participé à cet événement : la classe de 2de2, et une partie des 2de1. Il a malheureusement été impossible de rédiger un compte-rendu avec ces derniers, pour des questions logistiques. Mais toute la classe de 2de2 a pu contribuer à l’écriture d’un article afin de relater ce qu’ils avaient retenu de cette rencontre : je vous transmets ici leur récit.

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Mme Guyet (professeur de Français).
Nous avons eu la chance de rencontrer Anne Plantagenet cette année, afin de discuter de son roman Trois jours à Oran. Nous vous livrons notre compte-rendu de ces deux heures d’échanges.

Comment avons-nous préparé cette rencontre ?
Chacun de nous a préparé une question concernant le livre Trois jours à Oran d’Anne Plantagenet, afin de pouvoir l’interviewer lors de sa venue.
Nous avons lu et étudié son livre en classe.

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Nous avons préparé, par groupes, une couverture pour Trois jours à Oran : sur la quatrième de couverture, nous avons recopié notre passage préféré du livre (que nous avions élu auparavant), ainsi que le résumé de ce que nous pensions de ce passage, et du livre en général. Sur la première de couverture, nous avons inséré une image en lien avec le passage choisi, que nous avons aussi choisie par groupe. Nous avons présenté nos couvertures à Anne Plantagenet lors de la rencontre.

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Comment s’est déroulée la rencontre ?
Nous avons rencontré une personne souriante, proche de ses lecteurs et qui a répondu à toutes nos questions. Nous avons apprécié la gentillesse d’Anne Plantagenet.
Elle nous a expliqué les conditions dans lesquelles elle préférait écrire : sur ordinateur, dans une pièce où elle se sent protégée, à part, en silence. Elle préfère travailler chez elle, comme dans un cocon.

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Trois jours à Oran est son autobiographie. Le voyage s’est réellement passé, elle a été à Oran avec son père, mais il a duré plus longtemps : elle a choisi de le résumer en trois jours.
Anne Plantagenet a été encouragée par son éditeur à écrire ce livre. Elle désirait l’écrire depuis longtemps mais ne savait pas comment s’y prendre : il l’a guidée et poussé à écrire ce livre, si important pour elle. Son éditeur était malade, mais elle est parvenue à finir son livre avant qu’il ne meure pour qu’il puisse le lire : malheureusement, il est décédé rapidement, avant la publication de Trois jours à Oran. C’est une histoire qui nous a beaucoup marqués.

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Nous avons rencontré une personne qui a fait de multiples expériences dans sa vie. Elle a exercé de nombreux petits boulots dans sa jeunesse. Cela nous a permis de découvrir qu’elle avait démarré son travail d’écrivain après avoir connu d’autres expériences. De plus, il est très difficile de vivre du métier d’écrivain. Anne Plantagenet exerce donc à la fois le métier d’écrivain et de traductrice. Elle traduit des romans de l’espagnol vers le français, et s’inspire de ce qu’elle traduit pour écrire ses propres livres. Elle nous a dit apprécier traduire des auteurs vivants, car elle pouvait discuter avec leurs auteurs du sens des passages qu’elle traduisait.

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Cette auteur nous a parlé de ses différents romans : nous avons appris que son préféré est Nation Pigalle. Le livre que nous avons étudié, Trois Jours à Oran est très important pour elle mais il a été douloureux à écrire. Par ailleurs, en ce moment, elle écrit un livre…. mais n’a pas voulu nous en dire plus. Mystère.

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En somme, nous avons apprécié cette rencontre et nous recommandons à d’autres élèves de rencontrer un/une auteur ! Merci à Anne Plantagenet d’être venue nous rencontrer !
La classe de Seconde 2.

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C’est avec grand regret que je n’ai pas pu assister aux rencontres car je n’ai entendu que du bien de la charmante Anne Plantagenêt. Une autre fois, j’espère…
Christelle Sapin-Lunel, professeure-documentaliste

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Pour l’accueil d’Anne Plantagenet, les élèves ont proposés de nouvelles couvertures du roman de l’auteur. Ces couvertures illustrent l’article.

 
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Publié par le 1 juillet 2016 dans Présentation du projet

 

Rencontres avec Anne Plantagenet au Lycée Pierre Bayen

Les élèves de deux classes du lycée Pierre Bayen ont rencontré Anne Plantagenet :

– la classe de 2de 9 de Mme Laurent, le mardi 22 mars 2016,
– la classe de 2de 8 de Mme Grandjean, le vendredi 13 mai 2016 (suite au désistement d’un autre établissement scolaire qui a dû annuler sa rencontre).

Les élèves de 2de 9 ont tenu à faire un cadeau à l’auteur (des messages, des écrits poétiques et un objet décoratif lui ont ainsi été remis lors du second événement). Anne Plantagenet leur a rapidement adressé une réponse personnalisée – geste qui les a particulièrement touchés. Nous la remercions vivement pour cette attention !

Découvrez le compte-rendu des rencontres ici

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On s’est juste rencontrés…

Depuis 4 ans déjà, notre lycée a la chance de voir sa candidature retenue par Interbibly, une association professionnelle de coopération régionale entre les acteurs du livre, de la documentation et du patrimoine écrit. Celle-ci organise des rencontres d’auteurs avec les lycéens de Champagne-Ardenne, avec le soutien de la Région. Chaque année, Mme Azéma, professeur documentaliste et Mme Tétard, professeure de lettres, s’associent dans cette aventure. C’est ainsi que le lundi 14 mars, les élèves de Seconde 3 ont pu rencontrer Isabelle Pandazopoulos.

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Chacun avait lu le roman On s’est juste embrassés, un récit qui évoque tout à la fois le harcèlement en milieu scolaire, la rumeur, les racines, la famille et ses secrets, le tout dans une écriture dynamique, sans pathos mais qui a su émouvoir et toucher nos jeunes lecteurs. Isabelle Pandazopoulos s’est très gentiment prêtée au jeu de l’interview. Il faut dire que son passé, pas si éloigné que cela, de professeure de lettres dans des zones difficiles ou bien auprès d’enfants handicapés, fait d’elle un auteur ayant à cœur de partager son expérience et son goût pour la littérature. Aujourd’hui, entre autres activités, elle anime des ateliers d’écriture et l’enthousiasme avec lequel elle en a parlé nous fait dire que nous la reverrons certainement prochainement dans nos murs.
Elle était venue nous parler de son roman On s’est juste embrassés… Concluons par un « On s’est juste rencontrés » mais ajoutons que ces deux petites heures ont permis à nos élèves, ravis de cette opportunité, de faire connaissance avec un auteur généreux.

Céline Tétard, professeure de lettres au lycée Marc Chagall de Reims.

 
 

Rencontre avec Alain Blottière

Ce vendredi 11 mars 2016, les élèves de 1L1 du lycée Marc Chagall de Reims avaient la chance de rencontrer l’écrivain Alain Blottière, venu échanger avec eux autour de son roman Le Tombeau de Tommy. C’est devant une assemblée attentive et intimidée par l’évènement que celui-ci s’est exprimé.

Sur son roman, Le Tombeau de Tommy, tout d’abord. L’auteur explique l’importance de ce livre et la manière dont il l’a construit. Il nous apprend que le choix d’inventer un narrateur cinéaste l’a aidé à entrer plus facilement dans la peau de ses personnages et lui a permis de mettre en place un dispositif narratif qui dépasse la simple biographie. L’alternance des deux textes, des deux histoires, nourrit le portrait de Thomas Elek et lui donne de l’épaisseur. De même, l’utilisation des mémoires de sa mère, Hélène, contribue à  dépeindre la vie de ce jeune homme engagé dans toute sa complexité. Par le biais du cinéma, naît une confrontation intense entre Thomas et son ombre, son double sur pellicule, le ténébreux Gabriel. Alain Blottière souhaitait en effet confronter deux points de vue, deux expériences radicalement différentes de cette période charnière de la vie qu’est l’adolescence. D’un côté, celle d’un jeune de notre époque, insouciant et privé d’idéal. De l’autre, celle d’un jeune résistant juif, immigré hongrois, prêt à se sacrifier pour un pays, la France, qui lui a mal rendu ce dévouement : Thomas Elek, membre du groupe de résistants Manoukian, figure sur l’Affiche rouge placardée par le régime de Vichy pour condamner la Résistance. La phrase d’accroche proclame : Des libérateurs ? La libération par l’armée du crime ! L’auteur retrace minutieusement ce parcours singulier, de l’engagement des débuts jusqu’à son arrestation.  Il ne nous épargne ni l’épouvantable période de détention de son héros, ni les scènes de torture, afin d’être exhaustif et de rester fidèle à la réalité. Libre au lecteur de sauter certains passages insoutenables… Alain Blottière explique avoir longtemps cherché la figure historique qu’il retiendrait pour ce roman. Il a d’abord pensé à Guy Moquet mais a renoncé car le jeune homme n’est pas mort les armes à la main : son seul crime est d’avoir collé des affiches et distribué des tracts. Après de nombreuses recherches, il s’est alors tourné vers la figure de Thomas Elek. La découverte des mémoires d’Hélène Elek, dévoilant son intimité, l’a également conforté dans son choix car celles-ci participaient à construire une image multiple et complexe du jeune homme que fut Thomas – loin du portrait lisse et uniforme qu’on a voulu dresser de Guy Moquet ! La somme de son travail de recherches préparatoires étant impressionnante, Alain Blottière a eu l’idée géniale d’en faire un site Internet.[1] On y retrouve documents, photos, lettres et archives que l’on consultera avec une émotion d’autant plus forte une fois le roman terminé. A l’interrogation des élèves concernant la signification du titre, l’auteur explique qu’il a joué sur le double sens du mot tombeau (un tombeau désignant, en littérature, un poème écrit en hommage à un défunt.) Par ce choix, il mêlait ainsi la mort de Tommy et l’hommage littéraire qu’il lui rendait.

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Affable et bienveillant, Alain Blottière a répondu à toutes les questions : sur l’engagement pour une cause et sur le courage que cela demande (un thème d’une actualité toujours brûlante !) Sur son roman Rêveurs, dans lequel deux univers se croisent de nouveau : celui d’un ado Français, Nathan, en perte de repères et en quête d’émotions fortes ; et celui d’un jeune Égyptien terrifié par les évènements de la place Tahrir au Caire, cherchant à fuir ce monde impitoyable. Le hasard de la vie les fera se rencontrer : le Nil unira dans son cours ces deux jumeaux qui s’ignorent… Cette rencontre très enrichissante se termine joyeusement par la traditionnelle séance de dédicaces.

Tous nos remerciements à M. Blottière pour ce trop court moment d’écoute, de partage et d’échange avec nos élèves. Merci aussi à Delphine Henry et à l’équipe d’Interbibly qui organisent depuis plusieurs années ces rencontres d’écrivains dans les lycées de Champagne-Ardenne, permettant ainsi aux jeunes d’entrer de plain-pied dans la littérature contemporaine. Nous prolongerons le plaisir de cette rencontre en nous plongeant dans le nouveau roman d’Alain Blottière Comment Baptiste est mort qui vient de paraître chez Gallimard.

Violaine AZEMA. Professeur documentaliste, Lycée Marc Chagall de Reims.

Retrouvez le récit de nos rencontres et échanges et les coups de cœur du CDI Marc Chagall de Reims sur Internet à l’adresse suivante : http://0511926s.esidoc.fr

Retrouvez toutes les chroniques littéraires du CDI Marc Chagall sur Babelio à l’adresse suivante : http://www.babelio.com/monprofil.php?id_user=144534

[1] http://www.letombeaudetommy.net/

 
 

L’Est, du Sud au Nord

Gaël Aymon nous a fait l’amitié d’accepter que nous reproduisions sur le blog un article qu’il a consacré à ses rencontres en Champagne-Ardenne, publié sur son site http://gaelaymon.com/

Une région qui soutient le livre, on espère que ça va durer (avec la nouvelle grande région)! De mes 4 jours à arpenter les lycées de Champagne-Ardenne avec la super équipe d’Interbibly, je retiens :

Des lycéens futurs hôteliers, restaurateurs, coiffeuses, commerciaux, comptables, auxiliaires de vietous adorables. Des fins inédites à Ma réputation écrites par des élèves très doués. Des bandes-annonces filmées, des « voky », des dessins, des photos, des goûters gastronomiques. Des vrais fans et d’autres qui font semblant de ne pas s’intéresser. Des questions spontanées, des profs courageux et motivés. Le lycée-ville de Reims et ses 2000 élèves! Un dessert : l’Idéal Chaumontais. Et la gentillesse de mes guides d’Interbibly, une association qui a peu d’équivalent en France et qui m’a fait traverser la région de son extrême sud au nord des Ardennes.

Enfin, je retiens aussi, avec une certaine amertume, que dans toute la France, les établissements scolaires où l’ambiance semble bonne, les relations entre élèves paisibles et bienveillantes, les profs détendus, sont presque toujours des bâtiments modernes, aérés, propres et bien conçus. Tandis que les établissements dont les profs comme les élèves semblent stressés et où l’ambiance fait parfois peur, sont presque toujours sinistres et à la limite de l’insalubrité. A force de le constater, la relation de cause à effet semble si évidente que le sentiment d’injustice augmente et qu’on se prend à rêver d’une solution toute simple (bien que coûteuse)…

 
 

Les élèves du LP- Lycée des métiers Emile Baudot accueillent l’écrivain Gaël Aymon

  IMG_4042      La venue de Gaël Aymon était attendue !

En effet comment – surtout quand on a 15,16 ou 17 ans — ne pas être touché par  ses romans qui transcrivent si    bien  l’univers de l’adolescence avec ses émotions, et ses interrogations ?

Les élèves avaient préparé beaucoup de questions sur « Ma réputation », roman qui aborde le harcèlement…

Ils ont appris  ce qui avait amené Gaël Aymon à écrire une histoire sur  ce sujet :

le souvenir d’une jeune fille qui, alors qu’il était en 4ème,  a subi le harcèlement…

Et là l’écrivain insiste sur  l’importance du rôle du groupe dans une situation de harcèlement ;  car « ce que  le harceleur recherche c’est la popularité ». dit-il.

Les élèves  ont appris aussi que se mettre dans la peau d’un fille, cela n’était pas plus difficile que de se mettre dans la peau d’un garçon…

Ils savent désormais que Laura était le prénom de la baby-sitter de sa fille, que Gaël Aymon puise les prénoms de beaucoup de ses personnages sur  les réseaux sociaux où il est très présent…

Gaël a aussi beaucoup parlé de son métier d’écrivain….

Certaines informations ont été  source d’étonnement pour les élèves :

« Pour que le manuscrit devienne un livre et soit en vente dans une librairie, il faut souvent plusieurs années…. C’est très long car il y a beaucoup d’étapes à franchir » (Elodie)

« C’est très courageux de continuer à écrire des romans quand on sait le petit pourcentage qui revient à l’auteur (Lina et Tiffany)

« J’ai appris que Gaël Aymon s’ennuie très vite, c’est pour cela qu’il varie les sources d’inspiration : 2 domaines ne l’attirent pas, le polar, et l’horreur » (Cassandra)

Les autres romans de Gaël Aymon

Sarah a parlé de son coup de coeur,  « Oublier Camille », un autre roman de Gaël Aymon, mettant en scène un jeune garçon Yanis qui est  très amoureux de Camille mais qui n’a pas su le lui dire… Et quand Gaël Aymon a lu un extrait de son récit, ce fut un grand moment d’émotion….

« Nous avons adoré la façon dont vous avez lu  ce passage, cela nous a vraiment donné envie de lire le livre » (Clémentine,Lucie, Emma… Mikhaïl et plusieurs autres)

La rencontre en images…

Le matin , c'est au CDI que les élèves de 2nde bac pro commerce ont accueilli l'auteur

Le matin , c’est au CDI que les élèves de 2nde bac pro commerce ont accueilli l’auteur

L’après-midi , la rencontre a eu lieu à la médiathèque Der et Blaise de Wassy

 

 

Merci à vous, Gaël Aymon !!!

Nous attendons avec impatience la parution de votre prochain roman !

 

NB : Les élèves et les enseignants tiennent aussi à remercier Delphine Henry d’Interbibly qui nous accompagne depuis plusieurs années lors  de ces belles rencontres; merci aussi à M. Jolliot, responsable de la médiathèque de Wassy et à son équipe pour le bon accueil qui nous a été réservé…

 

 

 
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Publié par le 27 avril 2016 dans Présentation du projet

 

Alain Blottière à Charleville

Grâce à l’opération « Des auteurs dans les lycées » de l’association Interbibly, Alain Blottière a rencontré le jeudi 10 mars à  la médiathèque Voyelles la classe de 2de 7 du lycée Chanzy de Charleville-Mézières.

En amont de cette rencontre, la classe avait visionné à la médiathèque Voyelles un film documentaire Il s’appelait Tommy de Philippe Fréling, inspiré du roman d’Alain Blottière.

Chaque élève avait eu un travail de recherche à effectuer autour des mots clefs du roman. Ce travail était affiché dans l’auditorium où se déroulait la rencontre.

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Les élèves et l’écrivain ont échangé autour de son  roman Le Tombeau de Tommy.

Les questions ont été nombreuses. En voici quelques-unes :

Pourquoi avez-vous raconté la vie d’un jeune juif résistant hongrois engagé dans la résistance et condamné à mort à 20 ans au Mont Valérien ?

Dans mon roman, j’ai voulu confronter un adolescent d’aujourd’hui  avec un adolescent qui avait donné sa vie pour un idéal. Il existe un contraste important entre la jeunesse actuelle, qui semble « insouciante » et ces jeunes résistants prêts à se battre pour sauver la France.

Pourquoi avoir choisi Thomas Elek ?

Il était important de rappeler que des jeunes immigrés étaient morts pour la France. Il y a très peu de documents sur les autres jeunes résistants du réseau Manouchian. C’est grâce aux mémoires écrites par la mère de Thomas que j’en ai appris plus sur sa vie intime. Thomas Elek était très apprécié par le groupe de résistants. Il fascinait ses camarades.

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Auriez-vous eu le courage d’agir comme Thomas Elek?

On ne peut pas savoir. Je l’espère. Pour s’engager dans la résistance chez les FTP-MOI, il fallait beaucoup de courage. Ils étaient très jeunes. A 18 ans, on se sent invulnérable mais ils savaient aussi que le risque était énorme. Ce courage-là, je ne sais pas si je l’aurais eu.

Pourquoi avoir choisi le titre Le Tombeau de Tommy ?

J’ai joué sur l’ambiguïté du mot tombeau : la mort de Thomas Elek et l’œuvre  écrite en mémoire d’une personnalité, un  hommage à Thomas Elek.

 

Au cours de cette rencontre, Alain Blottière a aussi évoqué son travail d’écrivain au quotidien, ainsi que les nombreuses recherches documentaires qu’il a effectué pour la rédaction de son roman.

Les échanges ont été très riches et se sont poursuivis grâce à la séance de dédicaces.

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Cette rencontre fut un beau moment de partage autour d’un thème qui reste d’actualité.

L’équipe de la médiathèque tient à remercier Interbibly pour cette manifestation attendue chaque année, le professeur de français Emmanuelle Berthaud pour notre partenariat, ainsi qu’Alain Blottière pour sa grande générosité envers les élèves.

 
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Publié par le 21 avril 2016 dans Présentation du projet

 

Rencontre avec Isabelle Pandazopoulos au lycée Étion

Mardi 15 mars 2016, les classes de CAP vente et BTS accueil du lycée Etion à Charleville-Mézières ont eu le plaisir de rencontrer Isabelle Pandazopoulos, l’auteur de « On s’est juste embrassés ».

 

 

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La plupart des élèves ont découvert ce roman riche en émotions par le biais d’extraits sélectionnés par leurs enseignants Mme Joly et M. Aït Mouheb.

Ceux qui avaient lu le texte en intégralité ont pu résumer l’histoire à leurs camarades en leur communiquant leur enthousiasme.

Les 2 rencontres avaient été préparées minutieusement et les élèves ont pu poser toutes leurs questions, même les plus indiscrètes…

« D’où venez-vous? »

« Etes-vous riche? » 

« Quels sont vos combats? »

« Pourquoi écrivez-vous? »
Isabelle Pandazopoulos leur a expliqué qu’elle écrivait pour défendre des idées, les partager.

Elle est particulièrement horripilée par l’inégalité hommes / femmes et les injustices qui en découlent.

La période de l’adolescence la touche beaucoup, c’est pourquoi elle écrit sur et pour les ados-jeunes adultes.

Les interrogations des élèves ont aussi porté sur la construction d’un livre, sur la part de réalité et d’histoire vécue « Les personnages du roman existent-ils vraiment? »

Puis est venue la grande question : « Pourquoi cette FIN laconique ? »

 

La fin du livre a en effet déstabilisé plusieurs jeunes filles qui s’attendaient à un happy end détaillé. L’une d’entre elles espérait même une suite !
L’auteure leur a expliqué pourquoi elle avait choisi de conclure l’histoire sans tout dévoiler et qu’elle avait fait le « pari de l’intelligence du lecteur« .

Pour elle, la boucle était bouclée et anticiper sur le devenir des personnages aurait dépassé le cadre de « On s’est juste embrassés ».

Une chose est sûre, les élèves en attente de suite vont vite se consoler avec la lecture de « La décision », le dernier roman d’Isabelle Pandazopoulos paru en poche tout récemment.

 

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Les équipes du lycée Etion et de la médiathèque Voyelles tiennent à remercier l’auteure et Interbibly pour ces moments privilégiés qui réconcilient les jeunes avec la lecture.
 

 

 

 

 

 

 

 
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Publié par le 29 mars 2016 dans Présentation du projet

 

Antoine Choplin au Lycée Libergier

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Vendredi 26 février 2016, la classe de BTS chimiste et son  professeur de français ont rencontré l’écrivain Antoine Choplin pour son livre A la nuit tombée, prix France Télévision 2012.

Dans ce court et beau roman, le héros revient sur les traces de son passé, dans cette zone désormais interdite depuis l’accident…

Si les lieux ne sont pas clairement nommés, ce n’est pas faute de ne pas les connaître. En effet, l’auteur  s’est   inspiré du livre «  La supplication  » de Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature 2015,et,  il s’est aussi rendu sur place en 2009 avec d’autres artistes, à l’initiative de Pascal Rueff, photographe et poète,  pour une résidence très particulière qui donnera naissance à La nuit tombée pour Antoine Choplin ou au célèbre Printemps à Tchernobyl d’ Emmanuel Lepage.

Mais il n’est pas question de réduire le livre à une réalité historique. La fraternité qui unit les personnages, une espèce d’invulnérabilité, la langue sobre et dépouillée de l’auteur font de ce texte une vraie réussite. Cela n’a pas échappé aux étudiants, qui ont su poser des questions à la fois pertinentes et personnelles.

D’un naturel plutôt réservé, Antoine Choplin a évoqué l’Oulipo, Boris Vian et 1984 de Georges Orwell.

Une séance de dédicaces a clôturé cette belle rencontre avant que l’écrivain n’aille prendre son train pour rejoindre l’Isère où il se partage entre l’écriture et l’organisation du Festival de l’arpenteur.

 

Florence Ponthieux, Professeur documentaliste au Lycée Libergier