Le lycée Colbert a eu le plaisir d’accueillir Anne Plantagenet pour une journée de rencontre et d’échanges. Deux classes ont participé à cet événement : la classe de 2de2, et une partie des 2de1. Il a malheureusement été impossible de rédiger un compte-rendu avec ces derniers, pour des questions logistiques. Mais toute la classe de 2de2 a pu contribuer à l’écriture d’un article afin de relater ce qu’ils avaient retenu de cette rencontre : je vous transmets ici leur récit.
Mme Guyet (professeur de Français).
Nous avons eu la chance de rencontrer Anne Plantagenet cette année, afin de discuter de son roman Trois jours à Oran. Nous vous livrons notre compte-rendu de ces deux heures d’échanges.
Comment avons-nous préparé cette rencontre ?
Chacun de nous a préparé une question concernant le livre Trois jours à Oran d’Anne Plantagenet, afin de pouvoir l’interviewer lors de sa venue.
Nous avons lu et étudié son livre en classe.
Nous avons préparé, par groupes, une couverture pour Trois jours à Oran : sur la quatrième de couverture, nous avons recopié notre passage préféré du livre (que nous avions élu auparavant), ainsi que le résumé de ce que nous pensions de ce passage, et du livre en général. Sur la première de couverture, nous avons inséré une image en lien avec le passage choisi, que nous avons aussi choisie par groupe. Nous avons présenté nos couvertures à Anne Plantagenet lors de la rencontre.
Comment s’est déroulée la rencontre ?
Nous avons rencontré une personne souriante, proche de ses lecteurs et qui a répondu à toutes nos questions. Nous avons apprécié la gentillesse d’Anne Plantagenet.
Elle nous a expliqué les conditions dans lesquelles elle préférait écrire : sur ordinateur, dans une pièce où elle se sent protégée, à part, en silence. Elle préfère travailler chez elle, comme dans un cocon.
Trois jours à Oran est son autobiographie. Le voyage s’est réellement passé, elle a été à Oran avec son père, mais il a duré plus longtemps : elle a choisi de le résumer en trois jours.
Anne Plantagenet a été encouragée par son éditeur à écrire ce livre. Elle désirait l’écrire depuis longtemps mais ne savait pas comment s’y prendre : il l’a guidée et poussé à écrire ce livre, si important pour elle. Son éditeur était malade, mais elle est parvenue à finir son livre avant qu’il ne meure pour qu’il puisse le lire : malheureusement, il est décédé rapidement, avant la publication de Trois jours à Oran. C’est une histoire qui nous a beaucoup marqués.
Nous avons rencontré une personne qui a fait de multiples expériences dans sa vie. Elle a exercé de nombreux petits boulots dans sa jeunesse. Cela nous a permis de découvrir qu’elle avait démarré son travail d’écrivain après avoir connu d’autres expériences. De plus, il est très difficile de vivre du métier d’écrivain. Anne Plantagenet exerce donc à la fois le métier d’écrivain et de traductrice. Elle traduit des romans de l’espagnol vers le français, et s’inspire de ce qu’elle traduit pour écrire ses propres livres. Elle nous a dit apprécier traduire des auteurs vivants, car elle pouvait discuter avec leurs auteurs du sens des passages qu’elle traduisait.
Cette auteur nous a parlé de ses différents romans : nous avons appris que son préféré est Nation Pigalle. Le livre que nous avons étudié, Trois Jours à Oran est très important pour elle mais il a été douloureux à écrire. Par ailleurs, en ce moment, elle écrit un livre…. mais n’a pas voulu nous en dire plus. Mystère.
En somme, nous avons apprécié cette rencontre et nous recommandons à d’autres élèves de rencontrer un/une auteur ! Merci à Anne Plantagenet d’être venue nous rencontrer !
La classe de Seconde 2.
C’est avec grand regret que je n’ai pas pu assister aux rencontres car je n’ai entendu que du bien de la charmante Anne Plantagenêt. Une autre fois, j’espère…
Christelle Sapin-Lunel, professeure-documentaliste
Pour l’accueil d’Anne Plantagenet, les élèves ont proposés de nouvelles couvertures du roman de l’auteur. Ces couvertures illustrent l’article.